16 mars 2006

Portrait

J'ai reçu aujourd'hui mon portrait écrit par une étudiante pour un travail en journalisme.

Je vous le partage :)



LE ROLE DE SA VIE

La vivacité d’esprit, l’audace et le goût du relationnel peuvent valoir tous les diplômes. Xavier van Dieren en est la preuve. Partie d’une simple aventure entre amis et d’une passion pour le théâtre, son entreprise est aujourd’hui une réussite.

Passionné de la vie, des gens, du jeu, Xavier van Dieren a fait de ses passions un métier. A 37 ans, il dirige depuis quinze ans une société de théâtre en entreprise, coordonne neuf employés à plein temps et monte quelque 130 projets à l’année entre la Belgique, l’Espagne et le Québec. L’allure juvénile, un manteau long, le col relevé, un costume gris sur une chemise à carreaux bleus : on le croirait tout droit sorti d’une école de commerce payée par papa et maman. « Ah non, là je suis en déguisement de travail ! Mais ça n’arrive qu’une fois par an. J’ai mis un costume parce que j’avais un rendez-vous de boulot important. Ca m’amuse. Mais le reste du temps c’est pantalon large et compagnie ».
Partie d’un défi, « pour rire », sa société A Hermès est le résultat d’une aventure entre copains, alimentée d’inconscience et de talent. A en croire son parcours scolaire plutôt chaotique, rien ne laissait présager que cet éternel adolescent aux cheveux mi-longs pourrait un jour inscrire sur sa carte de visite « Xavier van Dieren, Managing Director ». Chef d’entreprise : un rôle qui ne faisait pas partie de son meilleur répertoire. « Je n’ai jamais voulu être chef d’entreprise. C’est venu par hasard. Au début, je ne me sentais pas à l’aise dans ce personnage. J’ai appris sur le tas. C’est le quotidien qui m’a cadré ». La pression des chiffres, des dates, des responsabilités l’oblige très vite à rentrer dans la peau du gestionnaire. Le théâtre, la vie de bohème, l’esprit bande de copains sont une chose. Le business en est une autre. Plus possible de gérer deux stress à la fois : celui des planches, et celui de l’entreprise. « Finalement j’ai choisi celui de l’entreprise. J’y retrouve la passion de créer, de voir se réaliser des rêves. Ca remplace le plaisir d’être sur scène ». Les textes, les décors et les costumes ne sont pas les mêmes, mais la représentation et le jeu sont toujours présents.

Son entreprise : une grande famille

Autodidacte, il puise son énergie dans son vécu et son entourage. Ses quelques années passées aux Scouts lui ont permis de découvrir la fonction de leader. « Savoir emporter toute une équipe derrière soi c’est essentiel dans ce boulot ». A l’université, en créant la première troupe d’improvisation estudiantine, Xavier van Dieren commence à se construire son petit monde, une grande famille sur laquelle il sait qu’il peut compter. « J’ai des lacunes, j’en suis conscient. Je suis incapable de lire un bilan de compta par exemple. Je suis bordélique. Alors j’ai dû m’entourer des bonnes personnes ». Pour cet homme entier, à la sympathie communicative, « bonnes personnes » riment essentiellement avec amitié. « J’ai besoin de travailler avec des personnes sincères, que j’aime ».
Débrouille, amitié, passion : tout le parcours de Xavier van Dieren tient dans ces trois petits mots. « On a une bonne étoile qui nous suit aussi. Il y a une part de chance quand même au milieu de tout ça ».

Marion Prospéri



Ça fait bizarre de lire sa vie résumée comme ça en quelques lignes. Par définition tout ne peut pas y être et il y a beaucoup de raccourcis... Mais c'est pas mal du tout dans l'esprit... Je m'y retrouve et je suis impressionné par la synthèse de Marion Prospéri que je n'ai rencontré qu'une fois... Beau boulot de journalisme, très prometteur ;)

Un autre aspect un peu particulier est de recevoir tant de qualificatifs positifs sur soi-même d'une personne qu'on ne connaît pas... Ça fait plaisir et c'est un peu gênant en même temps... Et dans tous les cas, ce n'est pas bon pour l'égo ;-)

Au niveau du contenu, j'ai deux petites "précisions" à apporter :

- Je n'ai pas d'activité au Québec. Le bureau TACcom, à Montréal est une société dans laquelle je ne suis pas associé, mais dont A HERMES est un partenaire très proche. Nous faisons partie du même réseau, avec le Théâtre à la Carte à Paris. Les 130 projets dont j'ai parlé à Marion concernent la Belgique pour l'année 2005. Ce chiffre n'inclue pas nos projets en Espagne, à mon avis une vingtaine.

- Pour mon costume, en fait, je le porte plutôt une fois par semaine qu'une fois par an, même si ce n'est effectivement pas mon "habit" de base ;)

Voilà, c'est juste un détail, mais comme ça le portrait colle mieux à la réalité (en tout cas pour les aspects dont j'ai parlé à Marion car j’ai plein de défauts que je me suis bien gardé de lui dévoiler)...

En résumé, ça fait plaisir de se "lire" de l'extérieur, surtout quand le regard que l'on pose sur soi est bienveillant comme celui (vif et plein de charme) de Marion :p

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